Universal Hate Orchestra c’est sept musiciens pour une musique de la solitude, des émotions refoulées, des états intérieurs inavouables, et de ces mouvements d’âmes où la colère laisse place au désœuvrement, puis à l’envie, avant d’exploser à nouveau, dans un mouvement cyclique ininterrompu.

Lors de ces éruptions, on peut croiser les soufflants hurlants de Charles Mingus qui rencontrent la rythmique de The Dead Weather et ses riffs rugueux. Puis les effluves sonores se solidifient et laissent place à la sérénité des paysages sonores du White Desert Orchestra et aux divagations oniriques de Danny Elfman.

Au sein de ce mouvement perpétuel, écriture et improvisation, individuel et collectif, dialoguent, s’affrontent et s’interpénèrent pour trouver un fragile point d’équilibre, toujours susceptible de basculer à nouveau.